Antoine Grimaud

L'ostéopathie et le nourrisson

En parallèle de l’accompagnement de la mère (voir plus), l’ostéopathie joue un rôle significatif dans les premiers mois du nourrisson, en atténuant les tensions de l’accouchement et en favorisant son bon développement.

Voici plusieurs domaines d’application fréquents de l’ostéopathie chez les nourrissons :

Traumatismes liés à la naissance : Les contraintes et le stress associés à l’accouchement peuvent entraîner des tensions et des perturbations fonctionnelles.

Problèmes de sommeil : Certains nourrissons rencontrent des difficultés à dormir en raison de tensions musculaires, de problèmes digestifs ou d’autres inconforts.

Coliques et troubles digestifs : Le reflux gastro-œsophagien, la constipation et la diarrhée sont des manifestations courantes que l’ostéopathie peut contribuer à soulager.

Plagiocéphalie (tête plate) : Certains nouveau-nés développent une plagiocéphalie en raison de la pression constante sur une partie du crâne. L’ostéopathie joue un rôle essentiel dans la prévention et la correction de ces déformations, particulièrement au cours des 6 premiers mois lorsque les sutures du crâne sont suffisamment souples pour permettre une correction.

Problèmes de succion et d’allaitement : Les difficultés à téter correctement peuvent découler de tensions dans la bouche, le cou ou la mâchoire.

 Infections récurrentes O.R.L. : Des tensions au seins du crâne peuvent gêner le bon fonctionnement de l’appareil O.R.L du nourrissons, entrainant par exemple des otite et des sinusites à répétions.

 Troubles du développement moteur : En cas de retards ou de difficultés dans le développement moteur, l’ostéopathie peut être utilisée pour évaluer et traiter d’éventuelles restrictions articulaires et tissulaires qui pourraient entraver le développement moteur de l’enfant.

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